Pourquoi Bitcoin ?

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LCI, le 5 mars 2025

Le Bitcoin, avec sa limite définitive de 21 millions d'unités, constitue une protection efficace contre l'inflation monétaire, contrairement aux monnaies traditionnelles dont la masse peut être augmentée indéfiniment par les banques centrales.
En tant que réserve de valeur adossée à l'énergie nécessaire à sa production, le Bitcoin représente un actif dont la valeur intrinsèque est liée à des ressources réelles, ce qui lui confère une solidité comparable aux métaux précieux, d'ou son surnom d'or numérique
La technologie blockchain du Bitcoin permet des transferts directs entre particuliers (P2P) sans intermédiaires bancaires, réduisant considérablement les frais de transaction tout en garantissant des délais d'exécution rapides pour les transferts internationaux.
Dans un contexte économique en pleine transformation numérique (IA, robotique, automatisation), le Bitcoin s'inscrit comme une infrastructure financière native du monde digital, offrant une alternative crédible aux systèmes monétaires conventionnels.
L'adoption croissante du Bitcoin par des institutions financières traditionnelles et des entreprises cotées en bourse témoigne de sa légitimité grandissante comme classe d'actif à part entière dans une stratégie de diversification patrimoniale moderne.
Cependant attention, l'investissement dans l'écosystème Bitcoin, même par l'intermédiaire d'un fond agrée par l'AMF, présente des risques spécifiques qu'il convient de bien comprendre. Sa forte volatilité historique peut entraîner des fluctuations importantes de valeur sur de courtes périodes. Tout placement dans ce secteur comporte un risque de perte partielle ou totale du capital investi, les performances passées ne préjugeant pas des résultats futurs. Ce type d'investissement s'adresse exclusivement aux investisseurs avertis et expérimentés, capables d'évaluer pleinement les implications de cette classe d'actifs alternative

Une Protection Financière à l'Ère Numérique

Protection & liberté Financière

Protégez votre épargne

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Les fonds en euros, principalement investis en obligations d’État, garantissent le capital mais restent dépendants de la capacité des États à honorer leurs engagements.
Avec une dette publique de 3 300 milliards d’euros, les coûts de financement de la France augmentent, ce qui pourrait affecter la rentabilité des fonds en euros.
La crise grecque (2012-2015) illustre les risques liés aux obligations souveraines. La restructuration de plus de 50 % des obligations d’État a entraîné des pertes pour les investisseurs institutionnels, y compris certains fonds d’assurance vie. Au-delà de la baisse de valeur, les restrictions bancaires ont limité l’accès à l’épargne, tandis que les placements en actions, bien que volatils, restaient disponibles.
Dans un contexte incertain, comprendre ces mécanismes est essentiel. Diversifier son épargne permet d’anticiper les aléas économiques et budgétaires.
J.F Coppé : "Il faut que l'épargne privée viennent au secours de la dépense publique, il faut lever tous les tabous"
Le graphique inverse BTC/EUR illustre principalement deux phénomènes concomitants : d'une part, la hausse structurelle du bitcoin due à son adoption croissante et à sa rareté programmée (21 millions d'unités maximum), et d'autre part, la dépréciation continue de l'euro causée par l'expansion monétaire. Cette courbe ascendante reflète un transfert de valeur des monnaies fiduciaires vers les cryptoactifs déflationnistes. En période d'assouplissement quantitatif, comme lors de la crise COVID où la BCE a injecté des milliers de milliards d'euros, l'accélération de la courbe devient particulièrement visible, signalant une perte de pouvoir d'achat accélérée pour les détenteurs d'euros.
L'historique des monnaies fiduciaires comme l'euro montre qu'elles ont, par le passé, connu une tendance à la dépréciation liée aux politiques monétaires expansionnistes. Cette évolution s'explique notamment par les mécanismes de création monétaire utilisés par les banques centrales pour répondre aux crises économiques et soutenir la croissance. Bien que le passé ne préjuge pas nécessairement du futur, les données historiques indiquent que les principales devises mondiales ont généralement subi une érosion de leur pouvoir d'achat sur de longues périodes, souvent dû à l'inflation crée par les déficits chroniques des états.